Des enfants de 10 ans interrogent les aînés de leur village sur leur vie au même âge…

Des témoignages sans filtres et émouvants qui dépeignent une époque de manière singulière !

A chaque portrait c’est une rencontre qui résonne dans le cœur des enfants. Une reconnaissance dans les yeux de ce pair qui n’est finalement qu’un enfant depuis plus longtemps que lui.

70 personnes âgées filmées depuis 2016, + de 200 enfants participants, le film Quand J’étais Petit-e est tiré de cette série de 30 films sur 10 communes en Isère : Murianette, Gillonnay, Voiron, Bilieu, Montferrat, Saint-Etienne de Crossey, Saint Geoire en Valdaine, Moirans, Tullins, Rives.

LA GENÈSE DU FILM

J’ai depuis toujours aimé entendre les témoignages de mes aînés.

En 2008-2009 nous avons tourné avec Sandro Lucerna la vie de ma cousine, Lucie Vareille, au fil des saison. Un documentaire est né, « Lucie, Après Moi Le Déluge » autofinancé par la maison de production grenobloise CINEDIA. Le succès a été imprévisible et ce film a fait le tour de France et des médias.

En parallèle, je vivais en 2016 dans un village près de Grenoble, à Murianette et j’étais triste de constater le manque d’interactions entre les aînés du village et les enfants. « Si près mais si loin ». Que nos vies étaient trop « pleines » pour prendre le temps de s’arrêter et que les enfants n’avaient aucune occasion de rencontrer leurs ainés, leurs voisins qui ont tant à partager !

Étant réalisatrice, l’outil vidéo me semblait un moyen ludique pour sensibiliser les enfants et les amener vers ce leurs ainés. Pour éveiller leur curiosité, et pour créer un lien affectif. Au-delà de la rencontre qui en soi est déjà précieuse, la vidéo permet de graver dans le marbre une mémoire singulière et de tisser une carte de la mémoire collective. En valorisant l’histoire de ces personnes, qui ne sont finalement « que des enfants depuis plus longtemps que les autres », ils deviennent les protagonistes d’un film, l’objet d’attention de tout un village, d’une agglomération lorsqu’ils passent à la télé ! Tout cela participe à les sortir de leur isolement, à les rendre fiers et à se sentit utiles. Parce que souvent, nos aînés se sentent seuls. Ils sont déconnecté de la spirale dans laquelle sont emportés les actifs et ce projet est une façon de les aider à se raccrocher à quelque chose de concret dont il sont les acteurs.

Mon rêve, ce serait que ce film réunisse des milliers de personnes au cinéma, dans un élan collectif (club des aînés, association créant du lien, écoles primaires, collèges) pour que ce soit une fois encore l’occasion de se rencontrer. Rire ensemble, être émus et discuter à la sortie les uns avec les autres, à baton rompu, de tout ce que l’on a ressentit. Être ensemble, sans téléphone ! 

Et si nous trouvons des financements, je rêve aussi que cette chaine youtube devienne la chaine de référence de mémoire de nos aînés par région. En Drome Ardèche, dans le Jura, le Vaucluse, mais aussi n’importe où dans le monde, qui sait ? Quand j’étais petit.e à Casablanca, Alger, Phon Pen…! Imaginez, une chaîne internationale de la mémoire de nos aînés, mais c’était déjà un travail immense que de la faire en Isère, et je remercie ici Magali Laroche, monteuse, sans qui le projet n’aurait pas abouti !

Ce long métrage , qui est né de la série, n’est pas financé par l’industrie de cinéma. Avec Cinédia, nous allons le distribuer en salle sans avance sur recettes, c’est à dire investir en croisant les doigts pour qu’il fonctionne… on compte sur vous pour nous aider !

Plusieurs moyens de nous soutenir :

A bientôt sur vos écrans ou dans la vraie vie !

Sophie Loridon

UN FILM SOUTENU PAR

SERGE PAPAGALLI

TÉMOIGNAGES

Si le but du cinéma est de nous faire « ressentir »… Ce n’ est rien de dire que ce but est largement atteint ! Cette œuvre est une pépite. Les séquences, si difficilement sélectionnées parmi tant d’ heures d’ enregistrement, le montage et son rythme parfait, la qualité de la musique…tout est empreint d’un professionnalisme digne des Grands ». Car c’est un grand film même si petit budget. J’ai ri, j’ai pleuré, j’ai vu tout ce que tu es, pleine de tendresse, d’amour pour les anciens, les enfants qui t’ont si bien accompagnée. Transmission d’un mode de vie, d’une époque, de valeurs, de bienveillance. Ce film doit être déclaré d’ intérêt public dans cette époque si tourmentée !!!

le résultat est magnifique ! // Patricia

De belles émotions, des portraits de personnes plus attachantes les unes que les autres, j’ai adoré ! //Muriel

Merci pour nos enfants, merci de nous avoir fait pleurer… // Sandrine

un film qui va devenir incontournable // Jean-Claude

Un immense merci pour ce travail, pour cette heure de rires, de larmes et de tant d’émotions que ce film nous a procurés.  « Quand j’étais petit » promet de devenir GRAND ! // Floriane 

Merci beaucoup Sophie, ça m’a fait rire , ça m’a fait pleurer, quel bel exemple et quel joli exercice pour nos enfants // Gaëlle

Ce film c’est beaucoup d’amour et de tendresse, vivant et très touchant, un film d’utilité publique ! 

Le monsieur de Corato né en 1924, c’est l’histoire de mes grands parents qui sont nés là-bas… c’est puissant, c’est fort, c’est drôle par moments. En un mot, c’est vrai. J’espère vraiment que ce film aura le succès qu’il mérite.

Vidéo & pédagogie

Chaque tournage implique des professionnels de l’audiovisuel. Ils partagent leur savoir-faire avec les enfants. Et si parfois naissent des vocations, notre objectif est de leur faire prendre conscience que la réalisation d’un film implique une intention. Ainsi, nous les sensibilisons au pouvoir de l’image et à la manipulation que peut entrainer une mauvaise utilisation de ces outils. 

LES DESSINS


UNE TOUCHE ARTISTIQUE

La touche artistique du dessinateur amène de la fraîcheur, des couleurs et de la légèreté au film. C’est aussi et surtout, une certaine fascination de voir se dessiner le moment présent en direct, comme déjà une représentation passée. A l’instar du film que nous fabriquons qui représente déjà le passé d’une personne au soir de sa vie.

Ses dessins vont pointer du doigts les phrases fortes, à la manière d’une illustration qui souligne l’essence même d’une idée ou une problématique soulevée à un moment donné.

Aussi, la présence de l’artiste va permettre aux enfants de s’essayer au croquis. Il va les guider et leur donner confiance. Cela permet de canaliser leur attention, de les aider à prendre confiance en eux et d’apporter leur part de créativité.

Merci à Emdé, qui était là à la naissance de la série. À l’époque nous faisions cela lors de nos week-ends, pour le plaisir ! Puis ce sont Ben Bert, Bap Tiste et Florian Morel qui nous ont rejoints. Merci à eux pour leur talent et pour leur gentillesse auprès des enfants. 

L'équipe du film

Sur une Bande Originale Hugues Laurent, avec Le conservatoire de Voiron et l’école de musique de Tullins 

Assistante réalisation Magali Laroche
Responsable Post-production Cyril Morat
Production exécutive  LES FILMS DU PETIT PRINCE
En co-production avec CINEDIA FILMS
Moyens techniques CINEDIA
Montage SOPHIE LORIDON
Montage série MAGALI LAROCHE 
Montage série ISALIA PETMEZAKIS
Étalonnage CYRIL MORAT
Mixage son : LAURENT MOLLARD
Studio son : GAÏNÉ AUDIO
Relecture textes : Jean-Michel GAUSSOT

REMERCIEMENTS

Sans vous le projet n’aurait pu exister, merci !

La Ville de Voiron et le Pays Voironnais / Direction Culturelle : MARIE-LYS COUREL, Max Marquer et Christelle Buisson

Département de l’Isère / Jean-Luc Gailliard, Camille Simon, Jérôme Planchenaud, Pascale Chaumet, Thomas Gomez de Mercado

Fonds pour le développement de la vie associative en Isère, Tanguy Farrié

À Murianette et Bilieu lauréats du Fonds d’appui territoires innovants séniors

ACRIRA  / Olivier Gouttenoire

Centre Social EVS de Moirans / Pauline Forcella

LEADER / Bénédicte Michard et Gaëlle Durand

Commission des financeurs / Agathe Cheritat, Juliette Glasson et Dominique Silvestri , Emeline Drouaud-Hébert,

Centre social de l’Orgère à Rives

Lucile Barteau, bibliothèque de Chirens

Aude Mestrel, bibliothèque de Saint Etienne de Crossey

Magali Assaya et Anne-Laure Galvez, bibliothèque de Moirans

Marielle Brunet, bibliothèque de Saint-Geoire-en-Valdaine

Marie-Françoise Rattier et René Perrot à Gillonnay

Annick Lehnebach et Alain Dutruc à Montferrat

Martine Viénot et David Garin à Bilieu

Cédric Garcin, Christine Grané, Estelle Galluccio à Murianette

MC4 Distribution à Grenoble et le Cinéma Le Club

Carole Paulet, Lydie Ratajczyk, Quentin Dufournet-Charles 

Cinéma PASSrL à Voiron 

Océane Garcia, Service jeunesse Ville de Voiron 

Irène Laurent, MJC de Tullins
Nicolas Marzocca, MPT Grenoble

Thomas Goasglas, Enfance et Loisirs La Valdaine

 

Jean-Baptiste Raymond et Isabelle Daik, MJC de Rives 

Sylvie Couturier-Voileau et Michelle Feuillasser, AEJ de Montferrat

Céline Bonardi et Céline Brisson, école de Murianette

Mélanie Durand, Sabine Menabreaz, Sébastien Décot

Sonia Délégiat, école de Bilieu

Fabienne Robini, école de Gillonnay

Mehieddine Boudiaf et Olivier David, 

Résidence autonomie Georges Brassens à Moirans

Anthony Esposito, Valérie Garnier et Sandrine Bortolato,

centre hospitalier Michel Perret à Tullins

Isabelle Dufeutrelle et Magali Thomas,

Résidence autonomie Plein Soleil de Montferrat

Camille Monnet, Dominique Bard, Marie Mangiapane, 

Stéphanie Pejrolo, Ehpad Marie-Louise Rigny de Rives

Patricia Charpeney et le collectif « Mémoires de Rives »

Hasnia Jean à l’Ehpad de Saint Geoire en Valdaine

Rosemonde Raco, Ehpad les Terrasses de la Sure à Moirans

Léa Dicolangelo et Clotilde Berthier,  Résidence Pierre Blanche à Voiron 

Fondation Audiens Générations Institut de France

Prix « Émergence 2022 »

France Mutualiste 

Prix Générations + 2023

Affiche du film Marcel Tessier-Caune

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Ce film a été réalisé en autoproduction